Thursday, July 9, 2009

Des outils plus précis pour mesurer la pollution des eaux de baignade

Pour permettre aux communes littorales de se conformer à la nouvelle réglementation sur les eaux de baignade, la Lyonnaise des Eaux commercialise Gen-Spot, sa méthode d'analyse de biologie moléculaire. Elle est basée sur la détection en temps réel des séquences d'ARN des bactéries (un meilleur marqueur de viabilité des bactéries que l'ADN, qui peut correspondre à des bactéries mortes). Méthode quantitative très sensible, Gen-Spot permet de distinguer des eaux de qualité « bonne », d'eau de qualité « moyenne » selon le nouveau classement des plages, alors que c'est impossible avec les méthodes enzymatiques. Les seuils de qualité des eaux de baignade étant fortement réduits (divisés par 4 pour l'eau de mer et par 2 pour l'eau douce), les méthodes d'analyses doivent elles aussi être plus précises. La nouvelle réglementation impose en effet aux élus d'être plus réactifs en cas de pollution, d'anticiper les risques et d'informer plus largement la population. L'application de cette directive sera progressive mais afin d'éviter le déclassement de certaines plages en 2015, l'Etat a prévu d'avancer de deux ans l'application de la nouvelle réglementation. En 2013, un nouveau classement des plages sera donc établi sur la base des résultats des quatre dernières années, au lieu de la seule année précédente comme actuellement. Les mesures servant à l'établissement du classement seront donc relevées dès la saison 2010, au cours de laquelle les collectivités devront fournir un profil de vulnérabilité de leurs plages. Ces profils doivent permettre, entre autres, de rechercher les causes des pollutions diffuses et d'intervenir sur les zones régulièrement contaminées. Ils serviront également à planifier le contrôle des eaux de baignade (fréquence, site…).